Lecture et surdité
L’apprentissage de la lecture par les enfants sourds
Présentation
La question de l’apprentissage de la lecture chez les enfants sourds est une des questions les plus difficiles et les plus commentées. De nombreuses réflexions, méthodes, controverses émaillent l’histoire de la pédagogie adaptée.
Voir de nombreuses références dans le catalogue des bibliothèques des INJS de Paris et Bordeaux : http://pmb.injs-paris.fr/pmb/opac_css/index.php?database=bibli
Divers événements sont organisés sur ce thème. Ainsi, le prochain colloque de l’ACFOS s’intitule : « L’écrit : un passeport pour l’autonomie et l’inclusion des jeunes sourds »
Les 12 et 13 Décembre 2023 : https://www.acfos.org/event/colloque-acfos-2023-lecrit-un-passeport-pour-lautonomie-et-linclusion-des-jeunes-sourds
Objectifs
Langue écrite et neurologie
1. Comprendre les processus de l’accès à l’écrit grâce à l’imagerie médicale et aux neurosciences.
2. Détailler les spécificités pour les enfants sourds avec ou sans troubles associés.
La lecture, cause nationale
3. Démontrer comment l’accès à l’écrit pour les enfants sourds est possible avec des moyens suffisants et des techniques adaptées, en particulier pour les enfants sourds avec des difficultés spécifiques. (médicales, techniques, psychologiques, pédagogiques, scolaires…).
L’écrit et l’accès à la culture
4. Identifier les besoins et les enjeux spécifiques pour les jeunes sourds et les moyens mis en place.
L’écrit et la vie quotidienne
5. Objectiver et recenser les besoins liés à la possession de l’écrit pour les personnes sourdes dans la vie quotidienne.
6. Détailler les moyens mis en place pour répondre à ces besoins.
7. Identifier le rôle des technologies et leur apport.
8. Montrer en quoi l’accès à l’écrit est essentiel pour accéder à une réelle autonomie et une inclusion réussie.
ACFOS, 49 Bd Pasteur 75015 Paris
Coraline COPPIN – Coordinatrice
Mél : contact@acfos.org
Tél : 06 20 78 10 96
Quelques thèses
Claude Bresson, Les jeunes sourds et la lecture : essai d’évaluation
Thèse de doctorat en Sciences du langage. Soutenue en 1996 à Nancy 2
Résumé : Les débats sur les modes d’éducation et de communication proposés aux jeunes sourds sont de nouveau à l’ordre du jour. Nous avons essayé dans un bref rappel de retracer les grands traits d’une histoire riche en polémiques. Notre contribution est d’essayer d’apporter quelques éclaircissements sur la question de l’accès des enfants sourds à la langue écrite. Nous avons fait état d’enquêtes menées dans les pays de langue anglaise. Nous rendons compte ensuite d’une tentative d’évaluation du niveau de lecture des jeunes sourds selon des modalités que nous décrivons. Nous avons constaté un niveau général déficitaire. Il est apparu cependant qu’un certain nombre d’enfants sourds arrivaient à faire des apprentissages, dans le domaine du langage oral et écrit, suffisants pour leur permettre de poursuivre leur scolarité en milieu normal. Nous espérons avoir par ce travail apporté quelques arguments montrant que les sourds peuvent acquérir des connaissances tant sur le plan linguistique que sur le plan général et s’intégrer de façon harmonieuse dans la société.
https://www.theses.fr/1996NAN21024
Sandrine Burgat, Approche directe de l’écrit chez l’apprenant sourd dans une perspective bilingue : analyse longitudinale d’une expérimentation de dictée à l’expert en LSF conduite auprès de cinq enfants sourds
Thèse de doctorat en Sciences du langage. Soutenue en 2007 à Paris 8
Résumé : L’objectif de notre recherche est de penser autrement un apprentissage de la lecture-écriture chez l’enfant sourd signeur et de montrer que le langage de l’enfant sourd n’a pas lieu de s’inscrire dans une perspective pathologique. Nous tentons de mettre en lumière comment on peut concevoir l’accès à la littératie des personnes sourds dans une optique bilingue LSF/ français écrit et via des méthodes directes d’enseignement. Notre hypothèse de recherche est que la démarche de la dictée à l’expert peut être utilisée auprès d’un public sourd avec la langue des signes comme langue des interactions. Pour répondre à cette hypothèse, nous avons testé sur une base longitudinale l’efficacité de la démarche de dictée à l’adulte auprès de 5 enfants sourds locuteurs de la LSF scolarisés en CLIS dans une école de Nevers (Nièvre). L’analyse des corpus met à jour le rôle de la dictée à l’expert en LSF dans la progression de ces enfants vers la maîtrise de l’écrit.
https://www.theses.fr/2007PA082957
Florence Ferran, L’accès à l’écrit de l’enfant sourd : quelles complémentarités entre la Langue des Signes Française (LSF) et le Langage Parlé Complété (LPC) ?
Education. Université de Nantes – CREN, 2018
Résumé : Ce travail explore la manière avec laquelle le jeune sourd accède à la langue écrite, langue écrite au sens de la production d’écrits. Nous ferons, tout d’abord, le constat de ce que produit un élève sourd en classe. Nous observerons une différence entre l’individu sourd utilisant la Langue des Signes Française (LSF) et l’individu sourd oraliste maitrisant le Langage Parlé Complété (LPC) en privilégiant, pour l’un, le champ sémantique et, pour l’autre, l’approche phonologique de la langue. Au regard des difficultés recensées dans les deux types d’écrits une problématique s’articule autour de l’association de la Langue des Signes Française et du Langage Parlé Complété dans l’hypothèse de combiner le champ sémantique, la voie phonologique et l’aspect scriptural nécessaires à la production d’écrits. Nous évoquerons les obstacles auxquels cette problématique risque de se heurter. Il est question ici des réalités historiques et institutionnelles dans lesquelles se trouvent aujourd’hui les débats autour de la surdité. En dépit des résistances et du contexte, le caractère innovant de ce travail réside dans l’exploitation conjointe par le jeune sourd, de la Langue des signes Française et du Langage Parlé Complété, comme favorisant l’accès à l’écrit. Ceci suppose que l’individu sourd, dès son plus jeune âge s’approprie ces deux outils de communication
https://hal.science/tel-01921796v1
Alienor Girette, L’acquisition de la lecture des sourds signeurs en langue des signes française (LSF) et en français écrit : l’hypothèse morphologique
Thèse de doctorat en Sciences du langage. Soutenue le 14-12-2019 à Toulouse 2
Résumé : L’acquisition de la lecture des sourds signeurs en LSF (Langue des Signes Française) est un défi pour chercheurs et éducateurs. Comment expliquer que des sourds qui n’ont pas accès aux sons de la langue française parviennent à lire le français ? Dans cette thèse, nous nous interrogeons sur la nature des correspondances pouvant exister entre le français écrit et la LSF. A cause de la surdité, les correspondances qui mettent en lien les graphèmes avec les phonèmes, peuvent difficilement être issues des compétences phonologiques de ces locuteurs. Nous posons alors l’hypothèse selon laquelle les relations morphologiques que les mots et les signes partagent sont codées dans le lexique mental des sourds signeurs. Une langue, qu’elle soit vocale ou signée, peut en effet être décrite et s’organiser selon des principes morphologiques lesquels sont mis en lumière par l’étude des relations paradigmatiques établies entre les mots (i.e., familles morphologiques). Dans la partie théorique, nous exposons tout d’abord les modèles dominants de la lecture construits selon l’hypothèse phonologique en précisant le rôle joué par la conscience morphologique. Nous abordons ensuite la question de la lecture des sourds signeurs sous l’angle didactique, à travers différentes propositions pédagogiques observées en classe et sous l’angle psycholinguistique, par la description d’études confortant le rôle de la morphologie dans l’accès des sourds signeurs à l’écrit. Nous apportons enfin une description de la morphologie lexicale des langues signées selon une analyse centrée sur la valeur phonémique et morphémique des paramètres. Dans la partie expérimentale, nous présentons notre travail qui a consisté en la création et la description quantitative d’un corpus de 62 familles morphologiques en LSF et en français. Cette analyse révèle un nombre suffisamment important de correspondances morphologiques entre la LSF et le français écrit pour justifier la plausibilité d’une hypothèse morphologique qui sous-tendrait les processus cognitifs d’acquisition de la lecture.Sur la base de l’hypothèse morphologique comme principe organisateur du lexique mental, nous concluons nos travaux par la présentation d’un modèle de la lecture des sourds signeurs lequel permet une meilleure appréhension des procédés utilisés par les sourds signeurs pour apprendre à lire avec la LSF.
https://www.theses.fr/2019TOU20116
Mélanie Hamm, L’ apprentissage de l’écriture et la lecture chez les personnes sourdes et malentendantes
Thèse de doctorat en Sciences de l’éducation. Soutenue en 2010 à Strasbourg
Résumé : Qu’est-ce que l’écriture pour quelqu’un qui n’entend pas ? En abordant la question de l’écriture chez les sourds, non pas à partir du langage parlé ou de la langue des signes qui semblent presque inévitablement associées dans l’étude de la lecture et de l’écriture chez les sourds, mais à partir de l’écriture elle-même en tant que voie possible d’expression et d’appropriation du langage, nous avons interrogé une cinquantaine de personnes sourdes et malentendantes. Evitant une attitude « pro-oraliste » ou au contraire « pro-gestualiste », nous avons pu approcher l’écriture et la lecture du point de vue de l’ensemble de nos interrogés. Tel était l’objectif de notre recherche. Les résultats de nos entretiens montrent que l’activité d’écrire est une pratique courante chez la plupart de nos sujets, même chez les moins lettrés. Si certains d’entre eux ont des difficultés à lire ou à écrire, leurs rapports avec l’écriture sont considérablement liés à la communication et à l’apprentissage du langage. L’écriture aurait-elle un impact flagrant mais inexplicablement négligé dans la vie des sourds ?
https://www.theses.fr/2010STRA5007
Marie Perini, Que peuvent nous apprendre les productions écrites des sourds ? Analyse de lectes écrits de personnes sourdes pour une contribution à la didactique du français écrit en formation d’adultes
Linguistique. UNIVERSITE PARIS 8, LABORATOIRE SFL, 2013
Résumé : Cette thèse s’intéresse aux particularités linguistiques fréquemment rencontrées dans les écrits de sourds profonds prélinguaux. Nous nous interrogeons 1/ sur l’existence d’un système linguistique propre aux sourds, identifié dans la littérature comme « français sourd » (Lacerte, 1989 ; Nadeau, 1993) ; 2/ sur les points communs éventuels de ce « français sourd » avec les caractéristiques des lectes d’apprenants (Klein et Perdue, 1993) et 3/ sur l’hypothèse d’un fonctionnement cognitif spécifique à la surdité, qui expliquerait la présence, même chez les sourds non signeurs, de formes linguistiques et de choix d’informations à transmettre tout à fait spécifiques. Nous avons, dans le cadre d’ateliers d’écriture, recueilli un corpus de récits produits par des adultes sourds profonds prélinguaux de tous profils linguistiques et éducationnels et en parallèle un corpus d’écrits de deux groupes contrôles d’adultes entendants (FLE et FLM) soumis à la même tâche. Nos analyses montrent que 1/ le « français sourd » est plutôt à définir comme une nébuleuse de caractéristiques dont la densité est la plus forte chez les scripteurs sourds de niveau intermédiaire ; 2/ que si les stratégies utilisées par les sourds sont bien des stratégies d’apprenants L2, certaines des formes employées leur sont spécifiques et pourraient s’expliquer par une prégnance du visuel dans l’organisation et la transmission de l’information ; 3/ et que si une « norme sourde », fondée par un fonctionnement cognitif construit par la surdité, semble bien avérée, le très bon niveau à l’écrit de certains sourds indique que la pleine maîtrise de l’écrit est parfaitement possible pour ce public.
https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01710587/document
Pascal Vissac, Auto-langage gestuel et phonique chez les sourds : quelle approche pour l’apprentissage de la langue écrite ?
Thèse de doctorat en Sciences de l’éducation. Soutenue en 1997 à Toulouse 2
Résumé : Les sourds peuvent-ils apprendre a lire sans le recours de la médiation phonologique? ou bien la phonologie est-elle un passage oblige de l’acte lexique? ce travail de recherche sur la didactique de l’écrit chez les sourds tente de répondre à ce questionnement. En nous appuyant d’une part sur les épreuves expérimentales de Conrad en Grande-Bretagne (1964) et de Klima et Bellugi aux Etats-Unis (1975), en nous servant d’autre part des références théoriques de l’approche cognitive de la lecture (processus d’identification de mots, principaux modelés etc. ) ainsi que des concepts tels que bilinguisme, identité, représentation, historique et culture sourde, nous avons teste plusieurs variables susceptibles d’intervenir dans les processus d’appropriation de la langue écrite chez les sourds. L’idée de base étant que les sourds profonds s’ils sont prives du canal acoustique ne peuvent accéder a une conscience phonologique. Dans ce cas, le canal visuo-occulo-moteur induit par la langue des signes devrait engendrer un auto-langage spécifiquement gestuel dont on peut supposer qu’il permet de compenser en partie l’absence d’auto-langage phonique. L’analyse des données nous a permis de mettre en évidence l’auto-langage phonique et son rôle dans le processus de lecture y compris chez les sourds profonds. L’examen des résultats nous a permis également de comprendre que la lecture labiale, le « cued speech » et plus généralement les aides rééducatives constituent une source d’information phonologique qui est exploitée dans les processus d’identification de mots écrits. D’autre part, l’analyse des erreurs relatives aux composantes de formation de signes gestuels (les chéremes) ainsi que l’observation des données en situation de taches d’écriture (logiciel d’application didactique) confirment l’existence d’un auto-langage gestuel chez les sourds. Cependant l’idée d’une stratégie compensatoire reposant sur l’auto-langage gestuel par des sujets sourds qui procèderaient peu a l’auto-langage phonique n’a pu être démontrée.
https://www.theses.fr/1997TOU20093
Quelques références consultables sur internet
– La lecture chez l’enfant sourd : difficultés et perspectives – ACFOS
http://acfos.org/wp-content/uploads/base_doc/lecture_surdite/lectsurdite_alegria_revue18.pdf
– Mélanie Hamm, L’apprentissage de la lecture chez les enfants sourds. Quels outils pédagogiques au service de quel apprentissage de la lecture ?
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00443706/document
– Jesus Alegria, La lecture chez l’enfant sourd profond : conditions d’acquisition
– Apprentissage du langage écrit chez les sourds (INSERM)
https://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/110/?sequence=14
– Daniel Daigle et Francoise Armand, L’approche bilingue et l’apprentissage de la lecture chez les sourds
http://www.aclacaal.org/wp-content/uploads/2013/08/4-vol-7-no1-art-daigle-armand.pdf
– Nathalie Niederberger, Apprentissage de la lecture-écriture chez les enfants sourds
https://www.cairn.info/revue-enfance1-2007-3-page-254.htm
– Marc Marschark, Comprendre et utiliser les bases cognitives de l’apprentissage chez les enfants sourds
https://www.cairn.info/revue-enfance-2007-3-page-271.htm
– Candida C. Peterson, Le développement métacognitif des enfants sourds
https://www.cairn.info/revue-enfance-2007-3-page-282.htm
– Nathalie Niederberger, Philip Prinz, La connaissance d’une langue des signes peut-elle faciliter l’apprentissage de l’écrit chez l’enfant sourd ?
https://www.cairn.info/revue-enfance-2005-4-page-285.htm
– Anne Valin, Surdité, handicap ? Comment les sourds peuvent-ils entrer dans l’écrit ?
http://www.lecture.org/ressources/ecrit_surdite/AL60P24.html
– Cyril Courtin, Lecture-écriture et développement socio-cognitif de l’enfant sourd
http://www.lecture.org/ressources/ecrit_surdite/page57.PDF
– Jean-Yves Le Capitaine, Mais pourquoi ne lisent-ils pas ?
http://www.lecture.org/ressources/ecrit_surdite/page63.PDF
– Gilles Mondémé, Bilinguisme et voie directe
http://www.lecture.org/ressources/ecrit_surdite/page71.PDF
– Marlon Kuntze, Lecture, écriture et enfants sourds…
http://www.lecture.org/revues_livres/actes_lectures/AL/AL65/AL65P31.html
– Anne Mahé, Surdité, bilinguisme et voie directe
http://www.lecture.org/ressources/ecrit_surdite/page24.PDF
– Anne Valin, Langue des signes : langue de travail pour apprendre l’écrit
http://www.lecture.org/ressources/ecrit_surdite/langue_travail.html
– Daphne Ducharme et Lisa Hurst, Être sourd et apprendre à lire
https://www.erudit.org/fr/revues/rno/2009-n34-rno3567/038723ar.pdf
– Ragnhild Söderbergh, La lecture précoce chez les enfants sourds
https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000063827_fre
– Mélanie Hamm, La lecture chez quelques sourds lettrés
https://journals.openedition.org/dse/407
– Coline Boiteau, Des dispositifs pédagogiques communs aux élèves sourds et à d’autres élèves rencontrant des difficultés en lecture
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02163702
– Stéphanie Jacob, L’acquisition du langage par l’enfant sourd
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01545586
– Laurence Brengues, L’image comme support d’apprentissages pour l’enfant sourd
http://atelieroptiona.free.fr/moires/LABR.html
– Geneviève Le Corre, Regard sur les rapports intersémiotiques entre la langue des signes française et le français
http://glottopol.univ-rouen.fr/telecharger/numero_7/gpl7_06lecorre.pdf
– Saskia Mugnier, Le bilinguisme des enfants sourds dans l’espace éducatif : de quelques freins aux possibles moteurs
http://glottopol.univ-rouen.fr/telecharger/numero_7/gpl7_08mugnier.pdf
– Daniel Daigle, L’apprentissage de la lecture et de l’écriture chez l’élève sourd gestuel
https://lsq.uqam.ca/sites/default/files/MELS2008daigle.pdf
– Marie-Thérèse L’Huillier, Les sourds lisent : https://www.youtube.com/watch?v=Mc_LBJ03cfo
Dossier des Actes de lecture
– septembre 1986 : http://www.lecture.org/revues_livres/actes_lectures/AL/AL15/sommaire15.html
– décembre 1986 : http://www.lecture.org/revues_livres/actes_lectures/AL/AL16/sommaire16.html
– Ecrit et surdité : http://www.lecture.org/ressources/index_surdite.html
Recherches sur les sourds et l’écrit
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BELISSEN, P. (2005). « le rapport des sourds à l’écrit », Texte d’intervention lors de la rencontre Lecture, surdité et bibliothèque du 22 novembre 2005
BELZILE, T. (1975). « Analyse syntaxique de l’expression écrite chez des sujets présentant des problèmes auditifs », mémoire de maîtrise, Montréal, université du Québec à Montréal.
BOURSIN, J.-‐C. (2005). « D’où vient l’illettrisme chez les personnes sourdes », Texte d’intervention lors de la rencontre Lecture, surdité et bibliothèque du 22 novembre 2005
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Langue des signes, voix de la lecture, des yeux pour lire, Théo-Prat’ n°8, AFL
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PERINI, M. (2007). La remédiation de l’illettrisme chez les adultes sourds locuteurs de la LSF : travail préparatoire à l’élaboration d’une méthodologie et de supports pédagogiques adaptés, mémoire de Master 2 en Didactique Des Langues Étrangères, sous la direction de Catherine Carlo, Université Paris 8.
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http://www.lecture.org/revues_livres/actes_lectures/AL/AL101/AL101p077.pdf
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TRUFFAUT, B. (2001). « Comment devient-‐on illettré? » ECHO magazine, n°682, juin 2001 et n°681, mai 2001
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VANBRUGGHE, A. (2005). « Apprendre à lire sans entendre, apprendre à lire sans parler : controverses et tabous », La nouvelle revue de l’AIS, enseigner et apprendre en LSF: vers une éducation bilingue, Editions du Cnefei, hors série juin 2005, 85/108.
VINCENT-‐DURROUX, L. (1992) La langue orale des sourds profonds oralistes. Thèse de doctorat de linguistique générale, sous la direction du Professeur A. Joly, Université Paris 4.
VINCENT-‐DURROUX, L. (2004) « Référenciation et opérations d’individuation dans la langue orale des sourds profonds, anglophones et francophones », paru dans cyc, volume 16 n°2, [EN LIGNE] http://revel.unice.fr/cycnos/index.html?id=52
VERCAINGNE-‐MÉNARD, A. (1999) Acquisition du langage par des enfants entendants de parents sourds. Montréal : Université du Québec à Montréal: Groupe de recherche sur la LSQ et sur le bilinguisme sourd
Autres références : https://injs-bordeaux.org/livres/
Lectures bilingues
Bibliodos a pour objectif de proposer une offre de lectures adaptées, en associant l’apprentissage d’une langue à la promotion de la littérature et du patrimoine européen.
La collection est constituée de lectures sur mesure :
- ebooks illustrés animés, avec différents niveaux de lecture
- livres audio pour les personnes malvoyantes
- livres adaptés en langue des signes internationale
Les premiers ouvrages proposés en langue des signes internationale :
– Don Quichotte : https://bibliodos.eu/fr/couvertureebook/don-quixote/#video
– Bel ami : https://bibliodos.eu/fr/couvertureebook/bel-ami/#video
– Le voyage de Gulliver : https://bibliodos.eu/fr/couvertureebook/le-voyage-de-gulliver/#video
– Orgueil et préjugés : https://bibliodos.eu/fr/couvertureebook/orgueil-et-prejuges/#video
– Ulysse et les mangeurs de lotus : https://bibliodos.eu/fr/couvertureebook/ulysse-et-les-mangeurs-de-lotus/#video
Ou les livres bilingues, comme ceux de la collection Inclood : https://www.inclood.fr/
ou encore l’application StorySign : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.storysign.storysign&hl=fr&gl=US