L’INJS propose une unité d’enseignement externe (UEE), avec une scolarisation en milieu ordinaire (Écoles du Pin Franc), en classes spécialisées, avec des temps d’inclusion et de co-enseignement, au gré d’un parcours allant de la petite section de maternelle au CM2.
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A l’école maternelle et primaire publique de Castelmoron/Lot (47)
L’INJS a ouvert une unité d’enseignement externe (UEE) à Castelmoron-sur-Lot (47) à la rentrée 2019, avec une scolarisation en milieu ordinaire, en classes spécialisées, avec des temps d’inclusion et de co-enseignement, au gré d’un parcours allant de la petite section de maternelle au CM2.
Au collège Fontaines de Monjous à Gradignan
L’INJS propose aux jeunes ayant choisi une filière générale, une scolarisation en milieu ordinaire (Collège Fontaines de Monjous), en classes spécialisées, avec des temps d’inclusion et de co-enseignement, au gré d’un parcours allant de la 6e à la 3e.
A l’école maternelle et primaire publique de Génissac
L’INJS a ouvert une unité d’enseignement externe (UEE) à Génissac (au sud de Libourne – 33), à la rentrée 2020, avec une scolarisation en milieu ordinaire, en classes spécialisées, avec des temps d’inclusion et de co-enseignement, au gré d’un parcours allant de la petite section de maternelle au CM2.
Modalités de scolarisation en maternelle et primaire
L’enseignement spécialisé est dispensé de la petite section au CM2 par des professeurs titulaires du CAPEJS (Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement auprès de Jeunes Sourds). Tous les cours suivent scrupuleusement les instructions et programmes de l’Education Nationale.
Chaque jeune est activement soutenu dans l’apprentissage des compétences du socle commun, avec des adaptations en fonction du parcours de chacun. Permettant ainsi la validation du socle commun de compétences (cycle 2 et 3), et in fine le passage en 6ème.
Les classes et leurs spécificités :
- De petits effectifs et des modalités de communication respectant le choix linguistique de chacun (langage oral, LSF).
- Des activités d’apprentissage organisées en collaboration avec les autres classes de l’école
- Des temps de co-enseignement (avec les enseignants de l’école) et d’inclusion (dans les classes de l’école) en fonction du projet de chacun
- Un Projet Individualisé d’Accompagnement (PIA) pour chaque jeune, actualisé chaque année, vient étayer son Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS)
- L’enseignement est complété d’un soutien éducatif assuré par des éducatrices spécialisées bilingues sur les temps périscolaires et lors d’activités de remédiation
Projet linguistique
Depuis 2005, les classes bilingues répondent au projet linguistique de l’enfant (choisi et assumé par les parents). Ainsi, l’Unité d’Enseignement Externe dispense tous les cours en Langue des Signes Française. En lien avec ce choix, la LSF est la langue des échanges, des jeux, de la communication, celle qui leur permettra l’acquisition des connaissances et la structuration de la pensée. Des cours de LSF sont également proposés à tous les niveaux, afin de leur permettre d’acquérir une langue structurée et juste.
L’accès à une communication bilingue est réalisé par :
- L’apprentissage et l’utilisation de la LSF
- L’apprentissage du français écrit.
- L’apprentissage et l’utilisation de la langue française, incluant la communication orale (parole, lecture labiale) selon le projet individualisé de l’enfant. La langue orale n’étant pas exclue, les appétences et compétences de l’enfant continueront à se développer au cycle secondaire. Des séances de langage oral sont proposées pour accompagner l’enfant dans son rapport à la langue française parlée.
Orientation post-élémentaire
Après le CM2, les élèves peuvent s’orienter vers une filière générale ou préprofessionnelle, en classes spécialisées, et préparer l’obtention d’un Diplôme National du Brevet (DNB) ou du Certificat de Formation Général (CFG).
3 types de surdité
La surdité de transmission
La surdité de transmission est liée à une déficience ou une atteinte du conduit auditif ou du tympan, au niveau de l’oreille externe, ou de la chaîne des osselets au niveau de l’oreille moyenne.
On repère ce type de surdité par un manque de compréhension des paroles des autres, par une tendance à chuchoter induite par l’impression de parler fort ou par une grande difficulté à entendre les sons graves.
La surdité de perception
La surdité de perception désigne toutes les formes de pertes auditives qui touchent l’oreille interne ou les voies nerveuses situées en arrière de la cochlée.
Ce type de surdité qui se situe au niveau de la transmission nerveuse des sons, touche la partie sensorielle de l’audition. Les messages sont alors mal analysés par l’oreille soit au niveau de l’oreille interne soit au niveau du nerf auditif ou encore au niveau du cortex cérébral.
On repère les surdités de perception par une difficulté à comprendre les paroles des autres, plus particulièrement dans les fréquences aiguës et par une tendance à parler fort.
La surdité mixte
Ce type de surdité combine surdité de transmission et surdité de perception. Fréquente, elle associe un obstacle à la transmission des sons, à une atteinte plus ou moins importante de l’oreille interne.
5 degrés de surdité
La perte moyenne est calculée en additionnant la perte de l’audition mesurée en audiométrie pour les fréquences 500, 1000, 2000 et 4000 Hz au moyen d’une tabelle de correction des db en %.
Surdité légère : perte de 20 à 40 DB (décibel) (40dB représente le volume sonore d’une conversation courante)
La parole normale est perçue sauf certains éléments phonétiques. La voix faible n’est pas correctement perçue.
Surdité moyenne : perte de 40 à 70D.
- Du premier degré : perte de 40 à 55 dB,
- Du deuxième degré : perte de 56 à 70 dB.
Entre 55 et 70 dB de perte, la personne perçoit la voix forte, sans comprendre les paroles : l’appareillage et la rééducation sont alors nécessaires.
La personne présente souvent des troubles du langage et de l’articulation importants : c’est la compréhension lacunaire.
Surdité sévère : perte de70 à 90DB
- Du premier degré, perte de 71 à 80 dB
- Du deuxième degré : perte de 81 à 90 dB.
Les personnes entendent la voix à forte intensité mais ne comprennent pas les paroles.
L’amplification des sons est insuffisante pour qu’il y ait élaboration spontanée de langage intelligible.
Surdité profonde : perte de 90à120DB (La personne n’a aucune perception de la voix et aucune idée de la parole).
Cophose : Perte de plus de 120 dB.
Quelques idées reçues sur la surdité
Une personne sourde appareillée entend comme nous ?
NON, l’appareil amplifie TOUS les sons (autant celui de la voix que les bruits parasites)
Lorsqu’une personne sourde porte un appareil, elle entend ?
NON, la personne sourde peut réagir à un bruit de voix, mais ne pas comprendre ce qui est dit.
Ne pas confondre entendre et comprendre
Lorsque la personne sourde lit sur les lèvres, elle comprend les mots ?
NON, seulement 30 à 35% de l’information est captée. Certains phonèmes sont invisibles sur les lèvres (K et R), d’autres sont identiques (B et P). De nombreux mots ont la même image labiale (gâteau/cadeau, menthe à l’eau/pantalon)
3 types d’appareillage
Il existe trois grandes familles d’appareils auditifs pouvant aider les malentendants dans la perception sonore. L’appareil auditif est généralement composé d’un microphone, d’un écouteur, d’un processeur ainsi que d’une batterie ou d’une pile. Les grandes familles d’appareils diffèrent notamment par leur fonctionnalité et les paramétrages de l’appareil.
APPAREILS AERIENS
Les contours d’oreilles : Ce modèle est le plus prisé par les malentendants. Il propose un grand nombre d’avantages pour les personnes touchées par un problème d’audition. Les contours d’oreilles sont réglables en puissance et s’adaptent donc à tous les niveaux de perte auditive. Leur taille les rend faciles à utiliser. Les piles peuvent tenir jusqu’à 10 à 15 jours notamment pour une utilisation de 12 heures par jour. L’esthétique est certainement le seul défaut de ce type d’appareils.
Les intra-auriculaires : Ce type d’appareil est la seconde forme d’aide auditive la plus utilisée par les malentendants. Le système consiste à placer une oreillette à l’intérieur du conduit auditif. Les intra-auriculaires sont très discrets et plus faciles à accepter psychologiquement. Ils s’adaptent aux personnes agiles dans leurs gestes recherchant une discrétion et une esthétique dans son appareil auditif. Toutefois, ils ont leurs limites, car ils ne sont pas faits pour les malentendants ayant un conduit auditif trop étroit, une surdité trop sévère ou de fortes sécrétions de cérumen. Ils ont besoin d’un entretien soigneux pour être fonctionnels. Leur manipulation est plus difficile.
Ces appareils aériens ont leur utilité dans les surdités de transmission.
APPAREILS A CONDUCTION OSSEUSE
Ce genre d’appareil auditif est spécialement conçu pour tous les malentendants souffrant d’une surdité mixte. Il reste également le premier pour les personnes ayant des malformations sévères au niveau de l’oreille externe ou moyenne. Grâce à ces appareils à conduction osseuse, le son est converti en signal vibratoire se propageant par les os du crâne à l’intérieur de l’oreille. Ces lunettes auditives à conduction ont la forme d’une paire de lunettes et restent très discrètes. La prothèse sera ainsi placée dans les branches, un vibrateur situé dans la crosse sur ces dernières s’appuyant sur l’os mastoïde notamment à l’arrière du pavillon, un système permet la transmission du son.
Ces vibrateurs peuvent également être maintenus au niveau de la mastoïde par des bandeaux ou des serre-têtes. Ils peuvent aussi être fixés.
L’IMPLANT COCHLEAIRE
Un implant cochléaire est un dispositif médical électronique destiné à restaurer l’audition de personnes atteintes d’une perte d’audition sévère à profonde et qui comprennent difficilement la parole à l’aide de prothèses auditives. Ce dispositif comprend deux parties principales, l’unité électronique implantée dans le rocher et le processeur vocal externe. Le processeur est maintenant couramment un appareil miniaturisé porté discrètement derrière l’oreille comme le montre l’image.
(1) Les sons sont captés par un microphone et transformés en signaux électriques.
(2) Ce signal est traité par le processeur vocal qui le convertit en impulsions électriques selon un codage spécial.
(3) Ces impulsions sont envoyées à l’émetteur (ou antenne) qui les transmet au récepteur implanté à travers la peau intacte au moyen d’ondes radio.
(4) Le récepteur produit une série d’impulsions électriques pour les électrodes placées dans la cochlée.
(5) Les contacts de l’électrode stimulent directement les fibres nerveuses dans la cochlée sans utiliser les cellules ciliées endommagées.
Stimulé, le nerf auditif envoie des impulsions électriques jusqu’au cerveau où elles sont interprétées.
Présentation du CESENS
Le centre d’inclusion et de préparation des sourds à l’enseignement supérieur (CESENS) est une association (Loi 1901). Créé depuis plus de 25 ans, le CESENS oeuvre auprès des bacheliers présentant une déficience auditive et/ou un trouble du langage, pour la poursuite de leurs études dans l’enseignement supérieur.
Le CESENS met en place un accompagnement spécialisé et personnalisé avec chaque étudiant en cursus général, professionnel ou technologique.
Après un premier contact, l’étudiant définit ses besoins pour un accès complet à sa scolarité. Il peut être accompagné pour cela du responsable du CESENS. Les appuis sont ensuite proposés de manière précise : nature, volume horaire, organisation au semestre, aménagement des examens. L’équipe du CESENS suit chaque étudiant en continu et de façon personnalisée, en fonction de ses besoins.
Les prestations sont prises en charge dans le cadre de la Loi 2005-102 pour légalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Les partenaires du CESENS sont nombreux. En premier lieu les établissements d’enseignement supérieur accueillant des étudiants demandant un appui, équipe et administration : universités, IUT, lycées d’enseignement général, professionnel, technologique. L’université Bordeaux Montaigne et le pôle handicap, le rectorat de Bordeaux, les enseignants référents, la MDPH, un réseau complet d’intervenants spécialisés investis pour un travail différencié et suivi.
L’institut national des jeunes sourds (INJS), partenaire du CESENS, soutient son action en mettant à sa disposition un coordinateur spécialisé et un soutien logistique. Le CESENS peut ainsi mieux assurer sa mission auprès des jeunes bacheliers et étudiants.
Le territoire couvert par le CESENS correspond à la région Nouvelle-Aquitaine avec une antenne spécifique dans les départements 64 et 65.
Pour télécharger la plaquette du CESENS, cliquez ICI.
Prestations spécifiques
Accès au message en langue orale :
– Codeuse en français par le biais du langage parlé complété (LPC)
– Interprète en langue des signes française (LSF)
– Interface de communication en français
– Interface de communication en anglais
– Transcripteur du français oral au français écrit
– Preneur en notes
Appuis pédagogiques :
– Travail sur l’expression écrite en français
– Appui spécialisé matière
– Coaching mémoire (en particulier pour les Master, années spéciales et rapports de stages)
– Apport méthodologique
– Accès aux consignes
– Appui linguistique en langue étrangère
Appuis personnalisés :
– Travail sur l’expression écrite langues étrangères (anglais, espagnol, italien)
– Atelier expression orale en langues étrangères (anglais, espagnol, italien)
– Renforcement du codage LPC
– Organisation personnelle (si consécutive à la situation personnelle de l’étudiant telle que définie dans son projet de vie)
– Utilisation du tiers temps.
Expertise
Evaluation et aménagements :
– Expertise des aides à mettre en place
– Aménagements de cours
– Adaptation de cours
– Aménagements d’épreuves
Sensibilisation à la surdité auprès des établissements partenaires du CESENS :
– Présentation de la déficience auditive
– Présentation de la LPC et de la LSF
– Présentation des besoins spécifiques de l’étudiant sourd ou malentendant
Pour visualiser les modalités de préparation de la rentrée, cliquez ICI