Pensée visuelle – exemple
Pour présenter la démarche d’une pensée visuelle, nous allons prendre l’exemple de la définition du handicap dans la loi 2005-102 du 11 février 2005.
L’article 2 énonce : « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité, ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive, d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »
La démarche d’une pensée visuelle consiste en :
- d’abord tracer le contexte du propos – ici : l’environnement social. En fonction du propos, le contexte peut être un lieu, une date…
- en deuxième lieu, placer le sujet : la personne, et ce qui la caractérise ici : la limitation ou restriction dans son activité, dans sa participation à la vie en société
et :
- présenter la conséquence de ces limitations ou restrictions : la personne est handicapée – ici symbolisée par la lettre H
- puis détailler les raisons de ce handicap : une altération substantielle, durable ou définitive, d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, un polyhandicap ou un trouble de santé invalidant
Cela donne la représentation suivante de l’article de la loi selon une pensée visuelle :
L’expression en langue des signes de cette phrase suivra l’ordre et les emplacements de ce schéma.